9 conseils pour créer un email attractif

15 mars 2021

Besoin d’engager vos prospects ou vos clients ? Voici 9 conseils pour créer un email attractif !

De la liste de vos abonnés à la segmentation en passant par la rédaction de l’objet et du message, voici quelques conseils simples à mettre en place pour créer un email efficace.

L’objectif est de vous permettre de progresser et faire en sorte que vos campagnes ne finissent pas en spam chez vos destinataires.

Rapide à prendre en main et peu coûteux, il est facile de comprendre pourquoi l’email reste un levier utilisé par un très grand nombre d’entreprises quelle que soit leur taille.

C’est le premier écueil. Et pour cause, ce dernier ne dispense pas d’une approche méthodologique. Quels sont les éléments qui impactent la réussite de vos campagnes ?

Créer un email : votre liste d’abonnés

Clients ou prospects, la liste de vos abonnés, c’est un peu votre or noir. La faire vivre est indispensable pour éviter l’effet d’usure.

Et pour commencer à constituer cette liste, rien de mieux que de mettre en place des « emails catcher » à travers des formulaires.

Qu’est ce qu’un email catcher ?

un email catcher est un formulaire qui permet de « capturer » l’email d’un visiteur. Comme par exemple le formulaire « Ne ratez plus le prochain article ! » situé à droite si vous êtes sur un ordinateur ou tout en bas si vous lisez cet article depuis un smartphone.

Quelques exemples d’email catcher que vous pouvez installer sur votre site web :

  • Inscription à une newsletter,
  • téléchargement d’un guide ou livre blanc,
  • Inscription à un webinar.

Les possibilités sont nombreuses et fonction de votre activité et du cycle de vie de vos clients. Toute la question est de savoir si vous avez ou non un site internet.

J’ai un site web

Solution la plus simple. Ici il vous suffira d’ajouter des formulaires pour faire grossir votre liste d’abonnées.

L’accent devra être mis sur les raisons pour lesquelles une personne devrait vous laisser son adresse mail. Vous devrez aussi mettre l’accent sur la simplicité et le design du formulaire. Après tout, « on n’attire pas des mouches avec du vinaigre ! ».

A ce stade vous avez le choix entre utiliser les plugins (WordPress) ou Add-on (Prestashop) prévus à cet effet ou de passer par une application tierce.

Dans le premier cas, le serveur de messagerie de votre plateforme (avec le doux nom de SMTP) servira de rampe de lancement à vos campagnes. Ce sont les ressources de votre serveur qui seront utilisées.

C’est une méthode que je déconseille. Si vos campagnes finissent trop souvent dans les spams de vos destinataires, vous risqueriez d’être black-listé par les FAI. Oui… les fournisseurs d’accès à internet. Une IP black-listée par un FAI peut rendre votre site inopérant si vous devez envoyer des emails de confirmation de commandes. Et sortir de l’ornière est une galère sans nom (c’est du vécu).

Je vous suggère plutôt l’utilisation d’un gestionnaire d’envois d’emails dont le travail consiste à router (distribuer) vos campagnes emails dans le respect des règles. Le choix des solutions est vaste. Gros avantage, votre site ne sera pas impacté par une erreur de votre part.

Oui mais comment faire si je n’ai pas de site internet ?

Je n’ai pas de site internet

Dans ce cas de figure, vous devez passer par un service tiers (Mailchimp ou Sendinblue par exemple). Ces derniers proposent des formules payantes avec la possibilité de créer des pages d’atterissage contenant vos formulaires. Elles disposent également de gestionnaire de formulaires (création, modification, affectation), cela va de soi.

Malheureusement les offres gratuites des deux principaux acteurs (Mailchimp et Sendinblue) ne le permettent pas. Cependant, dépenser entre 10 et 20€ par mois pour un service de qualité, n’est pas se faire hara-kiri.

Vous pouvez également utiliser les fonctionnalités des réseaux sociaux pour la création de formulaire visant à la récupération d’adresses email. Ces derniers sont souvent inter-opérable avec les solutions sus-citées. Votre liste pourra donc vivre et croître. C’est tout le mal que je vous souhaite.

A ce stade, y a t-il des précautions à prendre concernant le consentement des utilisateurs ou abonnés ? Consentement simple ou double consentement ?

Le double opt-in : qu’est ce que c’est ?

Le double optin est une méthode qui vise à s’assurer de la volonté de l’internaute à s’abonner à votre liste. Et au passage à vérifier la validité de l’adresse mail.

Avec le double opt-in, le futur abonné doit cliquer une première fois sur le formulaire, puis une seconde fois sur un email de confirmation.

Le gros désavantage de cette technique est qu’elle diminue drastiquement le nombre d’abonnés ; un « effort » supplémentaire est requis de la part de l’internaute. Certains emails de confirmation se retrouvent dans la boîte spam ou encore lorsque l’internaute n’a pas connaissance de ce second envoi.

Si vous choisissez cette méthode, il est important d’indiquer la procédure sur votre formulaire ou page de remerciement.

L’avantage de cette solution est qu’elle procure bien souvent de meilleurs taux d’engagement. L’internaute qui à fait un effort pour s’inscrire est véritablement intéressé pour recevoir vos emails. Votre liste est plus qualitative, vos taux d’ouverture et de clic s’en ressentent.

Une adresse email qui vous ressemble

Lorsque vous créerez vos campagnes, vous devrez fournir une adresse mail indiquant la source (le champ From).

Pour crédibiliser votre envoi, je vous suggère d’opter pour une adresse email professionnelle comme par exemple

nom.prenom@mon-entreprise.com

ou bien incluant votre fonction

directeur.achats@mon-entreprise.com

On évitera donc les adresses des fournisseurs d’accès internet (Orange, SFR, Free et autre Bouygues). De même que les adresses comportant des pseudos tels que titi44 ou manu49.

On me souffle dans l’oreillette que le ridicule ne tue pas… soit.

Pour ce faire, il vous suffira, et à fortiori si vous n’avez pas de site internet, de faire l’acquisition d’un nom de domaine auquel une boîte email pourra être rattachée.

Un nom de domaine c’est entre 10 et 15€ par an. Rien de très ruineux pour votre business model.

Segmentez votre liste !

C’est le succès des campagnes emailing réussies. Plus vos messages sont spécifiques, plus la probabilité de succès est grande.

Aujourd’hui les récipiendaires (vos abonnés) veulent un message qui leur est destiné, qui suscite leur intérêt. Bref qui leur parle.

Vos clients ou vos prospects sont des individus avec des besoins et des attentes variées. Il semble donc logique de rédiger un texte qui tient compte de cette variété. Il ne s’agit pas de faire du one-to-one, bien que cela soit possible, mais bien d’isoler 3 ou 4 fils rouges chez vos prospects ou clients.

Pour mettre en place cette segmentation vous pouvez utiliser les tags. Les tags sont vos amis. Vous pouvez les ajouter manuellement à chaque inscription ou bien laisser faire le marketing automation ; c’est plutôt la voie que je suggère. Dès lors que l’on gère plus d’une trentaine d’inscriptions, l’ajout manuel devient vite barbant. Il est préférable de passer plus de temps à affiner ses segments qu’à ajouter des tags. Isn’t it ?

Le message de votre email : AIDA es-tu là ?

Et bien non, je ne vais pas vous parler d’opéra, aussi qualitatif soit-il.

AIDA est une méthode qui permet de construire son message pour le rendre plus efficient auprès de la cible visée (vous savez, les segments).

AIDA est l’acronyme de :

  • Attention : il s’agit ici de capter l’attention du lecteur avec une punch line. Souvent sous la forme d’une question. C’est un ressort psychologique bien connu ;
  • Intérêt : il s’agit du susciter l’intérêt de vos lecteurs par une problématique qui les concerne. Vous leur parlez d’eux ;
  • Désir : dans cette partie vous leur soumettez la possibilité d’une solution et des bénéfices attendus ;
  • Action : pour bénéficier de cette solution, pour la découvrir, ils doivent réaliser une « petite » action. Une qui ne leur coûte rien ou si peu.

Pour ma part j’ajoute parfois un cinquième élément (amis cinéphiles bonjour) : c’est le coût de l’inaction. Si vous ne faites rien alors les conséquences seront…

Ce dernier élément m’a souvent permis de réveiller des campagnes en dormance.

L’objet de votre email : déclencher l’ouverture

L’intitulé de votre email, son objet est la partie que vos destinataires verront en premier. Vous devez donc particulièrement la soigner. Voici deux objets d’emails pour un restaurant :

  • « Menu du [nom du restaurant] du 03/03/2021 »,
  • « L’Italie et ses saveurs soufflent sur notre menu de la semaine ».

Cet exemple est réel. Lequel de ces deux objets d’email vous donnerait envie de cliquer ? Lequel pique votre curiosité ou votre appétit ? En passant du premier objet au second, les résultats montrent une progression du taux d’ouverture de 20 points. Ça n’est pas négligeable !

Avec ce simple exemple, il est possible de démontrer l’intérêt d’un objet bien rédigé, un objet qui donne du sens.

Test A/B : a vot’ bon cœur

La situation dans laquelle on hésite entre deux objets d’email est quasiment la norme.

Alors pourquoi ne pas tester votre email sur un échantillon de votre liste ? Très simple à mettre en place, la solution peut même se charger d’envoyer le gagnant sur la totalité restante de la liste. Par exemple en fixant comme critère le taux d’ouverture.

C’est une manière simple et rapide d’améliorer les performances de vos campagnes. Ne vous en privez pas !

Un email au design simple (≠ simpliste)

Less is more. Je suis convaincu que comme moi vous n’aimez les sapins de noël qu’a noël. A l’exclusion des fétichistes…

Aussi, évitez l’ajout d’éléments graphiques surnuméraires. Tous les goûts sont dans la nature… certe, mais vous réalisez cet email pour vos abonnés, pas pour vous faire plaisir.

Cet enchevêtrement « graphique » desservira le message, le rendant plus complexe à déchiffrer. Ce qu’il faut éviter justement.

D’ailleurs, à ce sujet, concentrez-vous sur un et un seul objectif et donc un seul call to action. La simplification du message pose moins de questions au lecteur et favorise l’action/le click.

Essayez de respecter un ratio de 50/50 à minima entre les images et le texte. Idéalement 70/30 en faveur du texte.

Tracker les urls

Vous devez mesurer la performance de vos emails sur vos conversions (back to business). Conversions aux sens large, pas uniquement des achats. Par exemple l’inscription à un webinar.

Pour ce faire mettez des tags sur vos liens, images et boutons. Pour vous simplifier la vie, vous pouvez utiliser le Google url builder. Vous pourrez donc retrouver les performances de vos campagnes directement dans Google Analytics. Et donc mettre en place des actions correctives le cas échéant.

Pour celles et ceux qui n’ont pas encore de site, vous devrez vous contenter des statistiques fournies par la plateforme d’envois.

Et vous, quels sont vos trucs et astuces pour rendre plus efficaces vos emails ?

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